

Dans l’imaginaire collectif, les larmes sont souvent perçues comme un signe de faiblesse, de fragilité ou de douleur. Pourtant, de plus en plus de psychologues s’accordent à dire que pleurer est un acte profondément libérateur, presque thérapeutique.
Les larmes permettent d’évacuer le stress accumulé, de réguler les émotions et de rééquilibrer le système nerveux. Une étude récente a démontré que les personnes qui laissent libre cours à leurs pleurs ont une meilleure gestion de l’anxiété et dorment plus paisiblement.
Mais toutes les larmes ne se valent pas. Les larmes émotionnelles – celles déclenchées par une peine, une joie intense ou un soulagement – contiennent des hormones de stress. En les libérant, notre corps se purifie littéralement. Pleurer devient alors une forme de guérison invisible.
Longtemps refoulé par peur du jugement social, ce geste intime reprend aujourd’hui sa place dans les pratiques de bien-être. Car accepter ses larmes, c’est finalement accepter son humanité.