

Dans un secteur de la mode où les sneakers sont devenues bien plus qu’un accessoire, une jeune griffe attire l’attention : YC. Fondée à Barcelone par Yassine Chenna, cette maison veut se démarquer en associant design urbain, exigence esthétique et conscience écologique.
La démarche de YC s’inscrit dans une tendance de fond qui traverse l’industrie : la recherche d’un luxe durable. La marque affirme vouloir prouver que des chaussures haut de gamme peuvent être produites autrement, sans renoncer ni au style, ni à la qualité. Pour cela, elle mise sur une fabrication artisanale réalisée à Porto, gage de savoir-faire, et sur une sélection stricte de matériaux certifiés écoresponsables.
Ces engagements traduisent une évolution des attentes des consommateurs, notamment des jeunes générations, sensibles à l’impact de leurs choix vestimentaires. Le marché du luxe, longtemps associé à l’exclusivité et à la rareté, se redéfinit désormais autour de valeurs plus éthiques, et YC s’inscrit dans cette dynamique en proposant une alternative à la fast fashion.
Reste que le pari n’est pas sans défis. Entre la nécessité de rester compétitif sur un marché saturé de marques internationales et la volonté de garantir des standards écologiques élevés, l’équilibre est délicat. Pourtant, en choisissant de construire une identité forte autour de la responsabilité, YC pourrait bien séduire une clientèle en quête de sens autant que de style.
Au-delà de la mode, l’initiative illustre une évolution plus large : celle d’un luxe qui se veut désormais durable, transparent et engagé. Une transformation à laquelle le consommateur est de plus en plus attentif, et qui pourrait redessiner les contours de l’industrie.