Artsies
Le choix d'être heureux de Gilles Farcet
Atteindre ou retrouver une forme de joie et de paix est une quête que nous menons tous, même lorsque nous nous trompons parfois et que nos choix nous conduisent à souffrir davantage. La question qu’on peut tous se poser est : y a-t-il une formule pour être heureux ? Gilles Farcet, écrivain français, s’appuie dans son livre Le choix d’être heureux, sur son parcours et sa longue expérience pour tenter de dissiper quelques illusions, proposer de nouveaux positionnements intérieurs et surtout montrer ce qui nous exile du simple sentiment : « ici et maintenant, je me sens ouvert, positif et content ».
Selon Gilles Farcet, être heureux est un sentiment ou état d’être advenant dans l’instant. Ce sentiment participe à son sens au développement de trois qualités : la paix, l’ouverture et la positivité. Mais cette notion de choix d’être heureux n’est-elle pas suspecte ? Peut-on choisir quand il s’agit de nos états intérieurs ? L’auteur y répond et dit que le choix d’être heureux, s’il existe, relève encore une fois de l’ordre de l’être. D’ailleurs, tous les êtres humains aspirent à être heureux, étant donné que la règle est simple : choisir d’être heureux, c’est renoncer à ce qui nous amène à ne pas être heureux. Et pour être heureux, Gilles Farcet explique que tant que l’on demeure conscient, les choix intérieurs favorables au consentement restent à notre disposition. Retrouver cet état de joie implique de se positionner intérieurement de manière à ce que nous nous concentrions sur les choix intérieurs favorables, mais également essentiels au fait de se sentir heureux.
Par ces positionnements, on entretient alors une bonne relation avec soi-même. C’est la posture fondamentale, celle dont tout le reste découle et sans laquelle rien n’est possible. Cependant, quand quelqu’un paraît trop s’apprécier, son auto satisfaction se révèle rapidement une manière agressive de s’affirmer, qui cache un doute profond. Gilles Farcet évoque que noss racines relèvent de notre expérience infantile. C’est essentiellement dû à un message qui nous a été plus ou moins fortement transmis : tu n’es pas celui ou celle que tu devrais être. En effet, les parents sont souvent déçus de l’écart qui existe entre l’enfant imaginaire et l’enfant réel. Cette déception, les enfants la ressentent de manière aigue. Il faut noter que la limite doit être posée sur ce qu’il fait mais pas sur ce qu’il est, sur ce qu’il dit ou manifeste mais pas sur ce qu’il ressent. Ceci n’est qu’un exemple parmi plusieurs à travers lequel l’auteur explicite cette notion de ce qu’on veut et ce qu’on a, l’idée est de s’accepter sans complications, si on veut vraiment être heureux.
Un livre qui va certainement vous faire du bien. A lire au plus vite !
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